Interview : Miranda Potter

Miranda Potter est en lice pour le Prix des Auteurs Inconnus, dans la catégorie « littérature de l’imaginaire ». Sa réaction quand elle a su qu’elle était sélectionnée pour le Prix :
Portrait de l'auteur Miranda Potter

Je ne m’y attendais clairement pas ! Ça a été un moment de bonheur, car j’avais peur que mon histoire n’attire l’attention de personne. C’est toujours gratifiant de savoir que d’autres apprécient votre univers.

C’est parti pour une interview autour de son parcours, de son œuvre, et de Absolution, sa saga dont le premier tome, La loi du Talion, est en lice !

Le premier tome d’Absolution, La loi du Talion, est votre premier roman. Comment êtes-vous venue à l’écriture ?

J’en suis venue à l’écriture grâce à mon amour inconsidérée pour la lecture. Chaque jour, je lisais des romans jeunesse dans le bus avant d’arriver au collège. Petit à petit, j’ai eu aussi envie d’écrire mes propres histoires. 

Miranda Potter est un pseudonyme, et pour une autrice de littérature de l’imaginaire, on imagine bien qu’il n’a pas été choisi au hasard… pouvez-vous nous en dire plus sur ce choix ? Correspond-il à vos goûts de lectrice ?

Forcément Harry Potter a marqué ma jeunesse d’une grosse empreinte ! C’était le premier roman que je dévorais compulsivement à chaque page. Miranda a été le personnage principal de mes premières histoires imaginaires.

Quelles sont vos sources d’inspiration, de quel·le·s auteur·e·s vous sentez-vous proche ?

Mes sources d’inspiration sont nombreuses, l’art bien sûr, le dessin qui m’aide à visualiser les personnages. Mon amour de l’histoire et des mythologies anciennes, ensuite, qui ont façonné en partie l’univers que j’ai construit à travers ce roman. Les auteurs dont je me sens proche pourraient être Robin Hobb, Laurent Gaudé, Andrzej Sapkowski, le grand G.R.R Martin ou encore Sally Green.

Avez-vous des rituels d’écriture ?

J’aime bien écrire quand je suis seule ! Dans mon salon avec mon petit café, je me pose devant l’ordinateur en fakir et je relis les passages précédents pour développer la suite. Sinon, le soir avant de me coucher lorsque l’inspiration pointe son nez, je note tout dans un petit carnet, posé sur ma table de chevet. 

Parlez-nous de La loi du Talion. Comment vous est venue l’idée de l’écrire ?

Absolution est un roman que je trimballe avec moi depuis le lycée. C’est devenu une copine qui a évolué avec moi et vieillit avec le temps. Les réécritures ont été si nombreuses qu’il est désormais très loin de la toute première version. A l’origine, il était question d’elfes, de nains et de fées. J’ai posté des extraits sur un site littéraire pour un retour sur le contenu. La critique a été sans appel : l’histoire n’était pas originale. Tout le monde connaissait les elfes, les nains etc. Ça m’a poussé dans mes retranchements et je me suis dit : il va falloir créer quelque chose de nouveau ! Et là, l’univers a commencé à se mettre en place. J’ai dessiné une carte, des personnages… L’histoire était en route.

Votre roman appartient clairement à la littérature de l’imaginaire, mais vous n’hésitez pas à le rendre très sanglant. Vous sentez-vous à la frontière entre plusieurs genres littéraires ?

Effectivement l’univers est à cheval entre la Fantasy, le Fantastique et l’épique. Dans la Fantasy classique, les « méchants » sont toujours très puissants, mais finissent par perdre. Le héros ayant toujours le bon rôle jusqu’à la fin, ne suscitant aucune surprise. Je voulais faire quelque chose de différent et mettre en avant le côté sombre des personnages principaux. Inverser un peu les rôles manichéens de la lumière contre les ténèbres.

Petra, personnage de Miranda Potter

Vous avez créé un univers très dense. Est-ce parce que vous en avez besoin en tant qu’autrice, ou parce que c’est quelque chose qui vous attire en tant que lectrice ?

Je dirais que c’est un peu des deux. J’aime bien l’idée de développer au maximum le passé des personnages pour comprendre au mieux l’univers dans lequel ils vivent, les interactions qu’ils peuvent entretenir entre eux. En tant que lectrice, c’est aussi un plaisir de découvrir des univers imaginaires qui transportent dans une autre réalité.

Il y a de nombreuses scènes très visuelles. Avez-vous pensé à un univers graphique ou même animé qui pourrait être couplé à votre livre ?

Disons que j’essaie de m’imaginer la scène en action, comme au cinéma. J’aime bien l’idée de lire et de visualiser tout de suite les enchaînements des différentes situations. J’ai longuement dessiné la carte du monde de Luveïs qui évoluera au fil de l’histoire ainsi que certains personnages féminins. Je n’ai pas encore imaginé la façon dont je pourrais intégrer ces croquis dans le roman.

Saraqael, personnage de Miranda Potter
Illustration de l'écriture d'un livre

Comment êtes-vous venue à l’auto-édition ? Avez-vous envisagé de passer par l’édition traditionnelle ?

Après avoir clôturé le premier tome, j’ai posté mon travail sur des sites de Bêta-Lecteurs pour avoir des retours sur le contenu de mon manuscrit. Une fois le travail de réécriture établi, je me suis lancée dans l’auto-édition car j’ai eu l’envie de partager mon univers avec mes proches. Je trouvais l’idée de créer mon propre livre juste géniale. S’est imposé par la suite de partager mon histoire avec des inconnus. J’ai donc par la même occasion envoyé mon manuscrit à des maisons d’éditions. L’écriture reste une passion qui m’aide à m’échapper du quotidien et du travail.

Comment faites-vous pour être un peu moins inconnue ?

J’utilise principalement les réseaux sociaux. J’y partage des extraits, des photos et dessins qui ont inspiré certains passages.

Parlez-nous de vos projets d’écriture. Notamment, le deuxième tome d’Absolution est-il en route ?

Le tome 2 est bien en route et l’histoire continue ! Elle se déroule dix ans après. On y retrouve d’anciens personnages et des nouveaux qui luttent toujours contre les forces du mal. À paraître pour 2022 !

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