Voyage au cœur des livres
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Le PAI 2023, les prix littéraires et toi !
As-tu déjà été chroniqueuse ou jurée pour un Prix Littéraire ?
Oui, j’ai déjà été chroniqueuse pour le PAI l’an passé et je suis ravie de faire à nouveau partie de l’aventure cette année.
Pourquoi avoir décidé d’écrire des avis de lecture ?
J’ai décidé d’écrire des avis de lecture pour partager ma passion, mais aussi pour découvrir de nouveaux talents et leur offrir davantage de visibilité. Cela fait désormais plusieurs années que je suis des auteurs soit de petites maisons d’édition, soit auto-édités, et j’ai souvent eu de très belles surprises.
Tu es jurée en Romance. Pourquoi ce choix ?
L’année dernière, j’étais jurée sur l’imaginaire et la littérature blanche. Cette année, j’avais envie de retenter l’expérience sur une autre catégorie. La romance est un thème que j’affectionne car il offre souvent de très belles histoires d’amour, et cela parle parfaitement à mon côté fleur bleue. En effet, lorsque je lis, j’apprécie d’être émue, de rire, de pleurer, tant que l’émotion est présente, je suis heureuse.
La lecture et toi !
Quel est ton premier souvenir de lecture ?
Mon premier souvenir de lecture est Oui-Oui et le Père Noël : il trône d’ailleurs toujours fièrement dans ma bibliothèque !
Quel livre recommandes-tu le plus souvent ?
Cela dépend le plus souvent de mes lectures récentes. Si je devais choisir un titre aujourd’hui, cela serait Anne, la maison aux pignons verts de Lucy Maud Montgomery, car il réunit tout ce que j’aime : la beauté de l’écriture, sa fluidité et son sens de la langue. Mais aussi cette douceur de vivre qu’elle décrit, sans mièvrerie aucune, juste une histoire tendre et réaliste, typique du dix-neuvième siècle.
Qui est ton héros·ïne de roman préféré ?
Éwilan dans les romans de Pierre Bottero. J’aime sa candeur autant que sa force, son grain de folie assumé comme sa capacité à s’émouvoir. Cet auteur avait une très jolie façon de parler de ses personnages : il disait toujours qu’au départ, il avait, pour chacun, un plan pré-établi mais que souvent, ces derniers n’étaient pas décidés à se laisser faire, comme par exemple de disparaître lorsqu’il l’avait décidé. Dans ce cas-là, il se retrouvait submergé et décidait alors de le suivre dans ses pérégrinations aussi longtemps que nécessaire. Et c’est exactement ce qui se passe avec Éwilan.
