Blogueuse littéraire
Le PAI
Je l’ai vu comme un moyen pour moi de découvrir de nouveaux auteurs peu (pas assez ?) connus et de voir de l’intérieur la mécanique des jurys de prix. J’aime aussi beaucoup les principes de base du prix : la présélection des finalistes par la lecture de 10 pages qui donnent un début d’idée, l’importance de l’orthographe (critère éliminatoire) qui me semble juste essentiel quand on se revendique écrivain (j’avoue : je suis un peu aussi une psychopathe de l’orthographe, je suis relectrice de beaucoup de collègues par exemple, donc ça me correspond bien). J’aime aussi cette idée de travail collectif et j’adore découvrir l’avis argumenté des autres jurés. Bref tout me plaît et je me sens bien dans cette équipe !
La littérature noire
Je suis jurée dans la catégorie Noire, car c’est mon genre de lecture de prédilection ! J’adore les romans noirs, policiers, polars, thrillers, j’en lis depuis petite (merci Alice, Le club des 5 et Langelot !) et ils constituent au moins la moitié de mes lectures, le reste étant principalement de la SF et des essais.
Si j'étais un écrivain...
J’hésite entre Jean Marcel Erre et Fred Vargas !
Jean Marcel Erre, j’adore son style drôle, décapant, bourré d’humour et sa façon de jouer avec les mots ; il arrive à prendre un genre littéraire (policier, SF, …), à en décrypter les petits travers et les utiliser dans ses romans (Le mystère Sherlock par exemple) ; en plus il est très abordable et plein d’auto-dérision ! Bref j’adore !
Fred Vargas elle aussi a son style bien à elle, elle sait créer une ambiance unique reconnaissable entre toutes dans ses romans, elle a une vraie plume ! Et elle est très engagée sur les sujets environnementaux.
Et il y a aussi Oscar Wilde, Victor del Arbol, Amin Maalouf, et tellement d’autres…
Si j'étais un personnage de roman...
J’hésite…
D’un côté Paul Atréide, le personnage principal de Dune, mon livre fétiche. C’est un survivant, quelqu’un qui doute sans cesse mais avance tout de même, quelqu’un qui va au-delà des apparences, sait fédérer autour de lui.
De l’autre Scarlett O’Hara : égoïste, hautaine, pimbêche, mais aussi vraie femme d’action, forte, déterminée à survivre elle aussi, une femme moderne dans une époque pour laquelle elle n’était pas vraiment faite !
Si ma vie avait un titre de livre ?
« Je suis une légende » ? Non je plaisante, ça serait plutôt « Le grand n’importe quoi » teinté d’un brin de « Terre(s) » le magnifique livre de photos de Thomas Pesquet.