Catégorie Littérature Blanche : Les trois vies de l’homme qui n’existait pas de Laurent Grima – Chroniques

4ème de couverture : 

Tino n’existe pas ! Tombé du ciel il y a près de trente-cinq ans, son père, un marginal sans nom porteur d’un lourd mystère, a oublié de le déclarer à l’État-Civil. Ils vivent tous deux à la périphérie de la civilisation et de ses dangers, sans autre identité que leur statut fragile de vendeurs nomades à la sauvette. Mais un jour, le patriarche meurt, laissant Tino seul face à un immense défi : s’inscrire dans le monde des hommes, en respectant la promesse qu’il lui avait faîte un jour de vivre plusieurs vies !

Auteur : Laurent Grima – Editeur : Librinova – 368 pages – Genre : contemporain

Avis membres du jury :

J’en attendais donc beaucoup, trop peut-être pour apprécier pleinement le livre dans son ensemble. Les coquilles se sont avérées un peu plus nombreuses que les dix premières pages ne le laissait présager. Même si elles demeurent relativement anecdotiques, j’ai relevé quelques erreurs de conjugaison, des majuscules qui n’avaient pas toujours leur place mais surtout un usage un peu trop fréquent des guillemets et de l’italique.

Un café, un bon livre

Dans ce roman tout en émotions et en humanité, l’auteur, au travers des trois vies de son héros, nous entraîne dans un voyage haut en couleurs, écrit à l’encre de la chaleur humaine. Un voyage sous forme de conte philosophique, à portée initiatique.

Quand Ophé Lit

C’est un très beau roman que j’ai découvert, mais je suis restée sur ma première impression au moment où j’ai découvert les dix premières pages. J’ai eu énormément de mal à y croire. Les deux hommes vont voyager, travailler, et ainsi de suite, sans avoir jamais été déclarés à la mairie. Cela semble un peu poussif, je dois bien l’avouer.

Mais en continuant cette lecture, je me suis aperçue du beau message que nous transmet Laurent au travers de Tino et de son récit, et j’ai pris le parti de laisser de coté mes à-prioris, pour simplement me laisser porter par ce que nous proposait l’auteur.

Ma Voix Au Chapitre

Un livre bien écrit, qui se lit d’une manière fluide, j’ai été prise dans l’histoire car je voulais savoir mais un peu trop lent pour moi, sans trop de suspens, sans trop d’action et cela m’a un peu déconcertée.

Catherine Mariuzzo

Les contes ne sont pas mon genre de prédilection, mais ce parti-pris renouvelle de manière vraiment originale le sujet archi-classique de la quête des origines. Car le conte, comme l’a montré Bettelheim, donne une forme aux angoisses de l’enfance, dont nous ne nous débarrassons pas facilement au motif que nous dépassons la trentaine… L’inconscient, dont je m’étonnais de l’absence, est finalement bien là : dans la structure même du roman. Si on ajoute à cette profonde originalité le fait que tout le texte est vibrant d’émotion, on tient deux qualités d’un très bon livre.

DéjàLu.fr

J’avoue que ce n’est pas forcément ce que je lis habituellement, je n’avais pas forcément envie d’ouvrir ce roman. La magie opère mais il faut s’adapter au style de l’auteur ainsi qu’à la construction du roman. Pour moi, j’ai eu du mal, au départ, à comprendre où voulait en venir l’auteur. J’ai eu du mal à lire les cinquante premières pages puis, je me suis adaptée à cette originalité et j’ai pris plaisir à découvrir ce que j’avais sous les yeux. La narration à la première personne permet au lecteur de se sentir proche de notre personnage principal. On n’est pas spectateur mais on vit l’aventure de Tino avec lui et l’on devient, par extension, son premier véritable ami.

Satine’s books

non seulement son personnage revendique son existence par et dans la poésie, mais en plus le projet littéraire de l’auteur déborde largement le cadre romanesque.
Ce n’est pas un roman, c’est un manifeste ! L’élan intérieur du héros est un formidable prétexte (lisez pré-texte, le texte avant le texte) à un discours absolument subversif. Si la littérature est une arme, Les trois vies de l’homme qui n’existait pas est un bazooka.
Et le lecteur est complice.

Les Chroniques de l’autoédition

Je pense que je ne vais pas oublier de sitôt l’histoire de Tino, cette homme aux trois vies, qui n’existait pas. Je ne peux d’ailleurs que vous conseiller ce livre, original par le contenu de son histoire et très émouvant. Sincèrement, je trouve que Laurent Grima a beaucoup d’imagination pour avoir créé un tel personnage et un tel vécu.
Marie-Nel lit
Autant vous dire que j’attendais ce livre au tournant… Le problème avec ce genre d’extrait « coup de cœur », c’est qu’il y a un grand risque d’être déçue à la lecture. J’ai donc commencé ce livre avec envie et appréhension. Heureusement, l’appréhension est partie bien vite aux oubliettes !
Porteuse de pluie sur Beltane lit en secret
La plume de Laurent est riche et belle. Il porte le verbe haut et la réflexion en estime. Il nous entraîne dans les relations homme/femme, la place de l’Homme dans la société, la mer mère de tous les hommes. Et cette femme, belle et protectrice, il l’a porte sur un piédestal !
L’instant des lecteurs
Ce livre nous propose une histoire riche en émotions, en sensibilité et en douceur. Tino parcourt la vie à sa façon. Tout n’est pas forcément tout rose mais il s’adapte, il assume, il fait face. Si au début du livre j’ai eu un peu de mal à accrocher à l’intrigue, j’ai finalement été séduite par ce parcours hors norme.
Aurore au pays des livres

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Retour en haut