Auteur : Sandra Moyon – Éditeur : Éditions Plume Blanche – Nombre de pages : 173 pages – Genre : fantastique
Parqués entre des murs et des clôtures, les Hommes survivent comme ils le peuvent. Arrivés en bas de la chaîne alimentaire, ils sont épargnés grâce à l’Accord : tous les trimestres, des fourgons d’êtres humains sont offerts aux Autres afin de les nourrir. Mais comment choisir qui doit vivre et qui doit mourir ? La règle est pourtant simple : seuls les délinquants sont envoyés de l’autre côté du mur, dans la Fosse.
Ce qu’en ont pensé nos chroniqueurs :
Sandra Moyon arrive malgré tout à installer un suspense très prenant, lors de ma lecture, je n’avais qu’une hâte, celle de découvrir ce que sont les Autres et ce qu’il se passerait si les personnages étaient envoyés dans la Fosse. J’ai été très étonnée à la découverte de leur nature, je ne m’attendais pas du tout à ce qu’ils soient les créatures qu’ils sont, mais je ne peux malheureusement pas vous en dire plus. De plus, la plume de l’auteure est fluide et agréable à lire, je n’ai pas vu les pages défiler.
En bref, cette première partie de saga est clairement pour moi un tome introductif. J’ai été très surprise par la tournure que prenait le récit pour lequel j’avais imaginé tout autre chose. J’ai beaucoup été touchée par Soen et je me demande ce qu’il va lui arriver dans les tomes suivants. J’ai donc vraiment hâte de lire la suite afin de me faire un véritable avis sur cette saga.
… Lorsqu’elle rime avec ténacité, des petites perles se créent. Ce deuxième facteur est curieusement grand absent de ce roman. Je ne saurais lui reprocher la droiture du ficelage de son intrigue, ni le cisèlement des chapitres, courts et rythmés, ni même le soin apparent du récit. Mais une impression de manque confortée par la trivialité de certaines scènes s’expliquant soit par un besoin d’édulcoration dans le but de contenter le public cible, soit par un essoufflement, une baisse de régime tout ce qu’il y a de plus banal. Ce premier tome représente l’incipit de la saga ; il est, de ce fait, relativement court. Excellent choix, au demeurant. Une fois de plus, rien à redire sur la construction, mais sa petite taille devrait offrir plus de marge à son auteure pour condenser et corser le bordel. Souvent, elle se contente de relater, et Dieu sait qu’il me faut de la rondeur et des bim bam !
Au final la qualité est au rendez-vous, c’est certain, et tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment : un personnage principal qui sort des schémas ordinaires, une plume fort sympathique et une intrigue intéressante, mais le fait d’opter pour un premier tome si court laisse une impression d’inachevé. Je ne trouve pas ce choix judicieux, je me suis sentie lésée en tant que lecteur.
Ce n’est jamais évident de partager un avis en demi-teinte, toutefois sachez que vous trouverez de très bons retours concernant ce premier tome. Si votre curiosité l’emporte n’hésitez pas à jeter un oeil sur la page de l’auteur aussi.
Ce livre est très court, 157 pages. L’auteur aurait pu ajouter quelques éléments pour étoffer un peu, mais cela ne nuit pas à la qualité de l’intrigue. Au moins, il n’y a pas eu de longueurs inutiles pour remplir des pages coûte que coûte. La fin peut sembler abrupte mais cela ne m’a pas gênée tant que ça puisque la situation le permet, et qu’il y a une suite au roman.
Mon avis général : un bon moment de lecture avec une histoire qui se tient et des personnages auxquels on ne reste pas insensible. Je garde une réserve quant au déséquilibre entre le Bien et le Mal, auquel je ne suis pas habituée.
La caverne d’Ankaya
Une lecture très rapide avec une intrigue intéressante qui met du temps à se mettre en place et qui nous laisse sur notre faim. Nous aurions apprécié d’en apprendre plus sur « les Autres », l’auteure ayant mis plus l’accent sur Soen, son histoire, sa vie et moins sur le monde dans lequel il vit, la fosse, son histoire, les habitants, etc.
Quand on observe la couverture, je n’en parle pas souvent d’ailleurs, on peut prendre peur. Cette main ensanglantée m’a un peu inquiétée au départ. Je ne suis pas fan des « aventures cauchemardesques », mais, ce roman est tout autre chose. On découvre la nature des Autres dans la seconde partie du roman et, même si certaines scènes sont violentes, cela reste correct. Je suis sensible et j’ai réussi à dormir !! Le livre est court, j’aurais peut-être aimé plus de détails sur les Autres, sur la Fosse, car, à l’arrivée, à part le nom et ce à quoi elle sert, on n’en sait pas plus.