Auteur : Erika Boyer – Auto-Edition – Nombre de pages : 273 pages – Genre : romance contemporaine
Au nord de l’Idalie, Shéa fuit la Tour des Ombres pour sauver sa vie.
Plus loin au sud, Neph fuit La Forteresse pour échapper à un destin guerrier dont il ne veut pas.
Leurs chemins les feront se rencontrer et les mèneront chez Berht, un vieil excentrique ami de la Prime Reine. Celle-ci chargera ce trio improbable d’escorter un curieux émissaire elfe jusqu’à Cérasa, une ville au sud du pays. Mais derrière cette mission officielle, s’en cache une autre, secrète, bien plus importante et plus dangereuse.
Deux cents ans après la Grande Guerre qui opposa les peuples unis de Tell’Andra aux Funestes, la paix qui régnait dans le monde s’étiole à nouveau. Une nouvelle ère sombre s’annonce.
Ce qu’en ont pensé les chroniqueurs :
J’ai apprécié ma lecture qui a été fluide et entrainante. Je n’ai pas noté de fautes d’orthographe en particulier. L’histoire est bien construite. Le récit est fait à la 3ème personne soit axé sur Hyacinthe soit sur Elea. Cela permet au lecteur de se mettre dans la peau de chacun d’eux, même si ce n’est pas à la première personne.
La lecture est agréable, légère. Il y a une alternance bien équilibrée de descriptions et de dialogues.
La psychologie des personnages est fine et pleine de détails. J’ai aimé le fait que les personnages ne soient pas parfaits. On les découvre avec leurs qualités et leurs défauts. Cela rend l’histoire plus crédible. Cela permet de sublimer des personnages que j’appréciais déjà….
J’ai apprécié cette romance qui saura plaire à plus d’un lecteur. Après avoir fermé ce premier tome, je n’avais qu’une envie : découvrir le reste de cette saga
J’ai apprécié dans l’histoire le fait que nous sommes face à un homme déchiré, blessé. Le personnage principal n’est pas tout beau, tout lisse comme on peut le lire dans la plupart des romans. J’ai moins accroché le personnage d’Elea, mais ce n’est que mon avis. L’univers décrit par Erika est riche (ce roman est le tome 1 d’une série) et même si chaque tome (ce premier en tout cas) peut se lire comme un one shot, j’ai le sentiment qu’elle a posé les briques pour de futures histoires. En tout cas, je l’espère car j’aimerais en savoir plus sur les personnages secondaires Alexa et Aaron, que j’ai appréciés. Tout comme Hyacinthe, ils ne sont pas parfaits, et reflètent une personne qui pourrait exister. On se reconnait vraiment dans ces protagonistes.
Pour terminer, petit point sur le style. L’écriture est belle, fluide. Je reprocherais personnellement le choix d’une narration omnisciente un peu trop distanciée, mais j’ai conscience qu’il s’agit surtout d’une histoire de goût (je ne jure que par la focalisation interne, sorry pour tous les autres). Quoi qu’il en soit, la narration est bien gérée, élégante, laisse la place à de belles descriptions et à l’émotion. Une belle manière de raconter cette histoire !
Les seuls mystères de l’histoire étaient l’origine des blessures de Hyacinthe et son manque de confiance en lui mais nous obtenons rapidement les réponses (avant le milieu du roman). De ce fait, on ne lit qu’une simple romance, sans réelles surprises, la plupart des rebondissements prévus par l’auteure étant prévisibles longtemps à l’avance.
Néanmoins, j’ai beaucoup apprécié la plume d’Erika Boyer. Son écriture est fluide et agréable à lire. Je ne dirais pas qu’elle a une écriture simple mais elle permet au lecteur de s’immerger aisément dans le récit.
En bref, j’ai découvert une plume intéressante, agréable, sincère mais je n’ai pas été surprise ni séduite par la tournure de l’histoire.