Murielle
Blogueuse des Mots entrelacés
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Le PAI 2023, les prix littéraires et toi !
As-tu déjà été chroniqueuse ou jurée pour un Prix Littéraire ?
Oui, j’ai déjà été chroniqueuse pour le PAI, en 2022.
Pourquoi avoir décidé d’écrire des avis de lecture ?
Excellente question ! Faire un debriefing de mes lectures m’offre une lecture plus verticale, à savoir un approfondissement de ce qui vient d’être lu. Accessoirement, cela me permet aussi d’échanger avec d’autres lecteurs et de connaître leur propre ressenti.
Tu es jurée en Romance et littérature Blanche. Pourquoi ce choix ?
Pour m’ouvrir à d’autres horizons que les littératures noire et de l’imaginaire que j’avais peut-être surinvesties ces derniers temps au détriment des deux autres genres.
La lecture et toi !
Quel est ton premier souvenir de lecture ?
Sans remonter au temps des pâtes alphabet étalées sur le rebord de l’assiette… mes souvenirs de lectrice précèdent, je crois, l’apprentissage même de la lecture. En plus de toujours vouloir décrypter le mystère des lettres, j’adorais toutes les histoires. Aussi bien celles à écouter que celles des livres aux belles couvertures soigneusement rangés à hauteur d’enfant… dans les rayons des supermarchés. J’avais hâte de pouvoir les lire. De quoi rêver ! Outre les contes traditionnels, les livres des bibliothèques Rose et Verte m’ont ensuite spécialement marquée. Et peut-être influencée dans mes écrits…
Quel livre recommandes-tu le plus souvent ?
Je ne recommande jamais aucun livre en particulier. La lecture reste une expérience totalement subjective et il est, je crois, extrêmement délicat de recommander un livre selon ses propres goûts. Ce serait à mon sens intrusif, malvenu, et presque impudique finalement, sauf si on me demande conseil bien sûr. Si une personne se confie à moi à propos de ses affinités littéraires, je peux alors m’improviser libraire. Le dernier livre dont j’ai parlé avec beaucoup d’enthousiasme est un recueil de nouvelles de l’autrice italienne Anna-Maria Ortese.
Qui est ton héros·ïne de roman préféré ?
De la même manière que les seconds rôles sont parfois plus intéressants et moins prévisibles que les héros, j’avoue avoir une préférence pour les antihéros en littérature. Il y en a tant qu’il est difficile de dire lequel je préfère, mais si je dois n’en sélectionner qu’un, ce serait Riquet à la houppe dans la version que j’ai relue récemment d’Amélie Nothomb, laquelle a un don inégalé pour décrire les personnages hors normes.