Couverture du roman : photo en gros plan d'un poteau de barrière barbelée devant un champ entouré d'arbres sous un ciel de printemps.

Sur la colline, dans la poussière, hors des bornes

Icône de la catégorie Littérature blanche : un livre

Sur la colline, dans la poussière, hors des bornes

Astrid Devair

Sur une colline, surplombant le village mais surtout les hectares de champs, de prés et de forêts à perte de vue, Eleanor observe souvent les alentours, juchée en haut de la tour du manoir de sa famille.

La terre grasse a remplacé pour elle les tranchées de boue et les sols de poussière. Car la guerre a beau avoir déplacé des populations, aussi loin, le paysage n’a en rien changé et les seuls échos qu’il en reste sont ses souvenirs et quelques tickets dans les rues d’un village qu’elle ne connaît pas.

Les bornes, ce sont celles qui ont marqué son chemin. Notamment celle à mi-hauteur de la colline, que son père lui a toujours interdit de franchir. C’est la limite du domaine.

Mais les bornes ce sont aussi ses frères et sœurs et tout ce que leurs parents leur ont inculqué. C’est la limite de leur monde.

 

Elle a transgressé, elle est revenue. Ne lui reste plus qu’à trouver sa vraie place et épousseter les vieux rideaux poussiéreux qui cachent sûrement plus que des vitres sales.

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