Couverture du roman : Photo en plan très rapproché de la plume d'un stylo en train d'écrire.

Une lettre pour…

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Une lettre pour…

Robert Gruber

Je ne voulais t’écrire qu’une simple lettre. Rien de plus qu’une simple lettre. Pour toi. Juste une lettre à toi. Simple. Succincte. Sans fioriture. Juste l’essentiel. À peine plus qu’une ou deux feuilles. Une lettre pour m’expliquer. Pour m’excuser. Pour t’avouer mes erreurs. Pour te parler un peu, choisir le verbe échanger aurait été des plus prétentieux et le mot monologue n’est pas un verbe. Sans prétention. Sans calculs. Sans manipulations. Juste avec honnêteté. Avec franchise. Tout en restant très factuel. Vider mon coeur et mon esprit. Me libérer de mes remords pour ne garder, de notre histoire, que les plus beaux et les plus amusants souvenirs. Pour tourner la page. Pour avancer. Pour vivre, enfin. Pour aimer, à nouveau. Quelques mots pour m’exprimer. Quelques phrases pour développer. Une ou deux conclusions pour étayer. Une plaidoirie pour convaincre. Et puis les souvenirs sont apparus. L’histoire s’est construite. Une réflexion s’est faite. Une prise de conscience s’est engagée. Un amour s’est effacé. Une page a tourné. Une autre a démarré. Une vie à vivre. Pour avancer. Pour profiter. Juste une simple lettre.

Et puis, un roman s’est écrit.

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