Zoé de Zoéprendlaplume
Jurée dans les catégories :
Retrouvez-la sur :
Comment es-tu devenue blogueuse littéraire ?
L’idée de créer un carnet de notes de lecture est venue en 2019. J’avais plus de temps pour lire, et je voulais faire quelque chose de mes lectures que j’oubliais assez vite.
Je lis toujours avec un crayon en main, pour annoter un livre, décortiquer son texte. J’ai toujours aimé lire de l’imaginaire, mais j’ai dû mettre ce penchant de côté pendant mes études de lettres, exclusivement centrées sur la littérature blanche.
Pendant le confinement en 2020, je m’y suis replongée avec le MOOC Fantasy, de l’Angleterre victorienne au Trône de fer proposé par l’Université d’Artois. La révélation ! Je me suis dit qu’aborder le genre avec mon regard de novice pouvait être une belle promenade à proposer à d’autres lecteurs qui n’y connaissaient pas grand-chose non plus.
Dès lors que j’ai eu envie de partager et promouvoir la littérature imaginaire, le format blog est devenu idéal. Après enquêtes, réflexions, maturation… le blog Zoéprendlaplume est né fin novembre 2020, avec d’abord uniquement des chroniques, en imaginaire mais en blanche aussi (pour montrer que l’imaginaire n’est pas loin !).
Je continue de faire évoluer le blog en proposant de nouvelles rubriques, comme le carnet d’adresses pour s’y retrouver dans ce genre très riche et vivant, ou la Pause-Café un samedi sur deux, qui aborde la littérature autrement.
Pourquoi souhaiter faire partie du PAI ?
Je suis un peu freinée par les livres « tête de gondole » ; ils phagocytent l’essentiel de la presse, des blogs, des lecteurs, de la critique.
Et pourtant, de « petits » auteurs, pour se démarquer et sortir du lot, proposent des textes d’excellente qualité. Ils mériteraient d’être aussi sur le devant de la scène.
Devenir jurée du PAI était l’occasion pour moi de diversifier mes horizons et de sortir de ma zone de confort. Je voulais découvrir des pépites inconnues, sortir des sentiers battus, mais aussi rencontrer des jurés pour avoir leur point de vue de lecteur et de jury, échanger avec eux sur nos lectures. Enfin, je voulais aussi contribuer à la mise en avant d’auteurs peu ou pas connus.
C’est aussi une expérience très enrichissante, parce que j’ai beaucoup appris, sur l’édition et l’autoédition, le fonctionnement d’un prix, le rôle et les responsabilités d’un juré, le rapport entre un texte et son auteur, ou encore la manière d’écrire ses chroniques. Sur ces points, j’ai beaucoup évolué.
Mini portrait chinois
Si tu étais la couverture d’un livre...
Sacra, parfums d’Isenne et d’ailleurs, tome 1 : Aucun cœur inhumain, de Léa Silhol (couverture de Dorian Machecourt).
Léa Silhol est mon autrice préférée. Elle a une culture incroyablement étendue, qu’on retrouve dans ses écrits. Elle propose des horizons variés, des mythologies et des folklores passionnants, varie les genres et les formats… et tout est lié dans son œuvre. Bref, son œuvre m’évoque un patchwork, plein de senteurs, d’échos musicaux et de textures.
Cette couverture de Dorian Machecourt met parfaitement en lumière tout ça. Ça me fait aussi penser à Klimt que j’aime beaucoup.
Et puis il y a un côté hypnotique dans cette couverture… non ? 😊
Si tu vivais dans un roman...
Le ventre de Paris, de Zola, pour toutes les bonnes (et moins bonnes) odeurs, les cris, les échos des passants, la couleur des étals… des Halles de Paris. J’aurais aimé voir, écouter, sentir et vivre cette effervescence.
Si tu étais une citation...
Pierre Dac