Julie et Virginie du PAI

Julie&Virginie

Vous

Depuis quand appartenez-vous au monde des blogueuses littéraires ?

Virginie : J’ai publié mon premier article fin mai 2016. J’avais publié une ébauche de chronique improvisée sur Instagram, à la suite de la lecture d’un des livres de Gipsy Paladini qui m’avait passionnée. C’est d’ailleurs elle qui m’a motivée à ouvrir un blog littéraire. Elle m’a contactée pour me remercier de mon post Instagram et nous avions discuté. Nous sommes depuis toujours en contact, et j’ai été bêta-lectrice pour plusieurs de ses livres.

Julie : J’ai créé mon blog en décembre 2013, il était destiné aux loisirs créatifs, plus particulièrement aux travaux d’aiguilles : crochet et tricot. Mon premier avis a été publié le 18 mars 2014 (ne courez pas le lire, il est horrible… Je me dis qu’il faut qu’il faut que je le change…). En fait pendant des années, la lecture et moi n’étions plus amies et puis ma fille m’a demandé de lui acheter un livre et j’ai eu envie d’en parler. Ce n’était pas réfléchi. Une simple envie de poser mon avis.

Avez-vous participé à un prix littéraire avant d'en fonder un ?

Virginie : Non. Je n’avais même aucune idée de comment cela se déroulait en fait

Julie : Non. Je ne savais pas comment tout allait s’imbriquer. La seule chose que je savais c’est que je voulais m’investir et faire émerger une qualité littéraire chez les autoédités.

Comment vous est venue l'idée de créer le Prix des Auteurs Inconnus ?

Virginie : Étant, à l’époque, très présente dans la sphère de l’autoédition via mon rôle d’administratrice de plusieurs groupes Facebook dédiés, je me suis proposée pour participer à un « label » qu’une autrice indépendante avait voulu lancer pour donner un gage de qualité aux lecteurs d’autoédités. Mais le système ne me paraissait pas juste, ni objectif, j’avais des idées qui n’étaient pas compatibles avec ce que voulait l’organisatrice de ce label. J’ai donc décidé de créer un Prix Littéraire. J’ai proposé à une autre participante du groupe qui avait, a priori, les mêmes idées que moi de m’aider à le lancer. Elle m’a accompagnée pendant toute la première session, puis Julie est venue en renfort, et nous avons continué toutes les deux, Amélia ayant décidé de suivre un autre chemin.

Julie : Virginie et moi avions les mêmes idées sur pas mal de nos lectures communes, elle m’a parlé du Prix et m’a proposé de rejoindre les jurés du prix 2017, qui récompensait les livres publiés entre juillet 2017 et juin 2018. J’ai accepté de suite, non seulement, parce que je lisais beaucoup d’auteurs autoédités, mais aussi, parce que l’idée d’un Prix Littéraire qui récompense des auteurs autoédités, me plaisait et allait dans le sens que je voulais, c’est-à-dire, faire émerger une autoédition de qualité.

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Le Prix des Auteurs Inconnus

Vous insistez bien sur le fait que le PAI est un prix, et non pas un concours. Où est la frontière entre les deux, pourquoi vouloir créer un prix et non un concours ?

Julie : Effectivement, et j’ai tendance à reprendre lorsque l’on emploie le mot concours pour prix. Je dois dire, que cela a même tendance à m’exaspérer… Mais, bon je corrige gentiment en précisant que c’est un prix littéraire et non un concours littéraire.

Un concours littéraire est une compétition d’écriture littéraire. Contrairement aux prix littéraires, qui distinguent des œuvres publiées, les concours littéraires récompensent habituellement des textes non publiés. Un concours peut être soumis à des contraintes : un thème, une longueur de texte…

Un prix littéraire est une distinction remise pour une œuvre littéraire, ils sont décernés annuellement et s’accompagnent de la remise d’une somme d’argent, d’une bourse ou encore d’un objet d’art.

Comment garantissez-vous l'indépendance du PAI ?

Virginie : Par plusieurs biais. Tout d’abord, nous avons instauré des règles strictes dès le départ, que nous affinons au fil des ans suivant les difficultés que nous rencontrons, avec les auteur(e)s, mais aussi avec les membres du jury. Le monde du blog littéraire, et c’est d’autant plus vrai avec les indépendant(e)s, c’est un microcosme. Les auteur(e)s ont l’obligation d’être très présent(e)s sur les réseaux sociaux, et les amitiés, comme les rivalités ou les inimitiés, se forment très vite. Aussi, nous avons intégré un point dans le règlement des jurés qui stipule qu’ils doivent faire fi de tout lien éventuel. Les blogueur(se)s sérieux(ses) savent de toute façon le faire. Nous y veillons en relisant les chroniques, et en ayant l’œil sur les réseaux sociaux.

Nous refusons également les partenariats avec les maisons d’édition, quelles qu’elles soient. Tout ce qui doit être financé (hébergement du site, nom de domaine, cadeaux aux blogueurs, etc…) l’a été par mes fonds propres les deux premières années. Cette année, les chroniqueurs ont participé pour la première fois aux frais.

Nous avons également décidé, Julie et moi, de ne plus participer en tant que chroniqueuses. C’est une condition que nous demandons à toutes celles et ceux qui rejoignent l’équipe de direction.

Julie : Le fait que le prix se refuse d’avoir des partenariats avec des maisons d’édition, est très important. C’est pour moi la garantie première de son image. Nous pourrions accepter les demandes, mais nous pourrions perdre tout ce qui fait l’essence même du prix : mettre en lumière des auteurs de tout bord et de tous horizons. Le prix est avant tout là, pour les auteurs, pour mettre en avant leurs qualités. Être noyé parmi la masse des publications, ne leur permet pas, parfois, d’être lus, alors que la plume, l’intrigue, tout y est. Quand je vois certains titres être sélectionnés, je suis très fière de pouvoir me dire que ce livre n’aurait pu être découvert sans le prix.

Les jurés sont parfois surpris par la qualité des textes et c’est aussi une grande fierté.

Nos règles peuvent sembler strictes, que ce soit avec les chroniqueurs ou les textes soumis, mais soyons honnêtes, quelle crédibilité un livre peut avoir, si dès les 10 premières pages, on trouve des fautes, que ce soit d’orthographe, de grammaire ou des contresens ? Un livre, une fois publié, appartient aux lecteurs et au-delà de l’intrigue qui reste très subjective, s’il est bourré de contresens ou de fautes, ça m’énerve.

Je lis souvent qu’il faut que l’avis soit émis en tenant compte de l’auteur, qu’il faut qu’il soit fait pour ne pas blesser, dans le respect et la bienveillance… Je ne suis pas d’accord. Un simple lecteur n’est pas un blogueur ou un chroniqueur, donc s’il a envie de mettre un seul mot c’est son droit. Par contre, à partir du moment où se dit blogueur, on doit être capable d’émettre des avis (remarquez bien, je ne parle pas de chroniques… Chroniqueur c’est un métier) construits et argumentés. Et c’est ce que nous demandons à nos différents jurys. C’est aussi, parfois compliqué de poser un avis négatif, mais c’est ce qui fait que le prix a toute sa place dans l’univers littéraire.

La première année du prix, j’étais jurée et organisatrice et cela m’a vite gênée. En tant qu’organisatrices, je trouve qu’on a plus de légitimité en ne lisant pas et puis soyons honnêtes, on ne peut pas être juge et partie. D’ailleurs, Marceline et Edwige qui nous ont rejointes au cours de cette année, ne seront plus jurées.

Le prix tel que nous le concevons, demande beaucoup d’énergie et ce qui se passe en coulisse, demande du temps, de la disponibilité.

Quelle est la place du PAI dans le paysage des quelque 2000 prix littéraires qui existent en France ?

Virginie : C’est une question à laquelle j’ai beaucoup de mal à répondre. Le Prix des Auteurs Inconnus est au moins aussi « inconnu » que les auteurs qu’il souhaite mettre en valeur. Certes, nous avons fait du chemin depuis 2017, de plus en plus d’auteurs nous envoient leurs dix premières pages pour avoir une chance d’être lus par nos membres du jury, et certains de nos lauréats ont signé dans des maisons d’édition renommées, et/ou ont remporté d’autres prix littéraires. Et même si le PAI a été le premier prix littéraire français consacré aux auteurs indépendants, il est désormais noyé sous la masse

Cependant notre règlement est probablement le seul qui assure aux auteurs sélectionnés une lecture totale de leur livre ainsi que la publication de chroniques tout au long de l’année. Notre système de sélection, s’il n’est pas parfait, assure néanmoins une chance identique à celle qu’un ouvrage peut avoir sur les rayons d’une librairie ou dans les pages d’Amazon.

Pour rappel, nos membres du jury se basent sur les dix premières pages du livre, ainsi que sur la couverture, 1ère et 4ème pour sélectionner les 5 livres de la catégorie qui seront lus par l’ensemble des chroniqueurs dédiés.

D’année en année, le nombre des membres du jury augmente, ce qui augmente la visibilité du Prix, mais surtout celle des auteurs qui sont sélectionnés.

Nous n’avons pas l’ambition de devenir le Goncourt des Indépendants. Nous avons juste la volonté de promouvoir un mode d’expression et de publication moins lisse et formaté que ce que nous pouvons trouver au sein des maisons d’édition mainstream. Le but n’est pas de dire que l’autoédition est meilleure que l’édition classique. Notre volonté est simplement de montrer qu’il existe des auteurs qui ne sont pas publiés par Albin Michel ou Gallimard, et que ce sont, la plupart du temps, des auteurs aussi talentueux, qui peuvent se permettre un peu plus de liberté que ne laisse une maison d’édition soucieuse de plaire à un public particulier.

Julie : Question très intéressante, mais franchement, je n’ai jamais pensé au PAI, en pensant à sa place par rapport aux autres. Chaque prix littéraire a un but bien précis, mais le PAI est le seul avec une organisation qui garantit une vraie lecture par tous les jurés. Le choix des documents soumis, pour les sélections est également atypique, puisque l’idée de Virginie était que les jurés aient les mêmes cartes en main que celles dont dispose un lecteur qui souhaite lire un extrait. C’est ce premier clic, qui donnera envie ou pas. J’ose espérer que c’est cette différence qui lui donne une place particulière dans l’univers des autoédités et des petites maisons d’édition.

Le PAI et les auteurs

Le PAI est un prix indépendant de tout lien avec les maisons d'édition. Qu'est-ce qu'un auteur peut attendre d'une soumission à ce prix ?

Virginie : D’être lu ? Il me semble que cela est, pour certains d’entre eux, déjà une grande avancée. Le nombre d’auteurs augmente de manière exponentielle au fil des ans et il est compliqué de se faire remarquer sans le soutien d’une structure éditoriale et marketing. Alors s’assurer des chroniques tout au long de l’année et une visibilité plus importante d’année en année peut les intéresser.

Julie : Le prix garantit aux sélectionnés la lecture du livre et un avis publié par chaque membre du jury de la catégorie dans laquelle est soumis le livre et rien que ça c’est important.

Que se passe-t-il pour un auteur lauréat du prix ? Il devient le moins inconnu des auteurs inconnus... Est-ce que cela peut même l'aider à ne plus être inconnu ?

Virginie : Évidemment, et c’est pour ça que j’ai lancé ce Prix en 2017. Si nous pouvons faire gagner ne serait-ce que quelques lecteurs aux auteurs sélectionnés par le Prix, alors notre objectif est rempli. Mais je dois vous avouer que quand je vois Carl Pineau, un de nos premiers lauréats, être publié aux éditions Lajouanie, et remporter d’autres prix littéraires, je ne peux m’empêcher de ressentir un peu de fierté. Je ne pense pas que ce soit le fait d’avoir remporté le PAI qui l’a fait signer chez Lajouanie. Mais j’aime croire que cela y a un peu contribué.

Julie : C’est notre but ultime, je dirais… Virginie parle de Carl Pineau, lauréat en 2017, aujourd’hui édité dans une belle maison d’édition, cela me rend fière du parcours de l’auteur (dont j’apprécie d’ailleurs beaucoup la plume) et je me dis que si le PAI a contribué ne serait-ce qu’à 1%, à le mettre en lumière, on a gagné notre pari.

J’ai une pensée particulière, pour Jo Rouxinol, qui a participé au prix 2018, qui n’avait pas été sélectionnée mais que nous avons fait découvrir à certains jurés, par le biais d’un book club et qui en fin de compte ont beaucoup aimé la plume, c’est ça aussi le prix. Mettre en avant des auteurs dont la plume nous touche. Car nous sommes lectrices avant tout.

Le PAI et les lecteurs

En 2018, 82 313 titres sont entrés au Dépôt légal de Livres de la BNF (chiffre du ministère de la Culture), et ce chiffre augmente tous les ans. Il est colossal. Comment le PAI aide-t-il les lecteurs à s'y retrouver ?

Virginie : Nous sommes loin d’avoir une quelconque légitimité pour attester de la qualité d’un livre. La lecture est un art subjectif et joue surtout sur l’émotionnel. De plus, même si nous avons de plus en plus de soumissions, nous ne pouvons pas matériellement lire tous les livres publiés de manière indépendante, notre système de prix se basant sur la candidature des auteurs. Mais nous pouvons au moins proposer aux lecteurs des ouvrages ayant plu à la majorité des membres de notre jury pour la catégorie dans laquelle l’auteur a soumis son livre. Je dois rappeler que si, lors de sa candidature, nous trouvons plus de 3 fautes, d’orthographe, de grammaire et/ou de conjugaison dans les dix premières pages, le livre est disqualifié d’office. Vu le nombre de disqualifiés tous les ans, j’ai l’ambition de dire que si nous ne donnons pas un gage de qualité ultime, nous nous assurons au moins que les lauréats proposent à la vente des ouvrages travaillés.

Julie : Disons que les livres qui arrivent aux sélections, sont passés par un filtre, non négligeable, de plusieurs jurés, donc cela garantit au moins qu’il a plu au plus grand nombre et qu’il est au moins exempt des 3 fautes.

Vous paraîtrait-il possible d'impliquer davantage les lecteurs au processus du prix ?

Virginie : Oui, et j’ai des tas et des tas d’idées à ce propos, ainsi que Julie : Idées que je garderai pour moi. Quand je trouverai le temps, un jour de les mettre en œuvre, j’espère qu’elles rencontreront le succès espéré.

Julie : Ah les idées ne manquent pas et on en parle souvent avec Virginie… On espère les mettre en place.

Le PAI et les blogueurs littéraires

Le PAI est un prix de bénévoles qui ne sont pas issus du monde de l'édition. Comment choisissez-vous les jurés ?

Virginie : Les chroniqueurs sont recrutés sur candidature. Nous avons plusieurs critères et mettons un point d’honneur à recruter des membres de jury qui viennent d’horizons différents. Si les premières années nous n’avions pas énormément de choix et devions faire des concessions sur nos critères pour avoir un nombre suffisant de chroniqueurs, les candidatures sont de plus en plus nombreuses, ce qui nous permet de pouvoir procéder à une sélection plus pointue, et d’avoir des chroniques de meilleure qualité d’année en année. Parmi les critères, nous veillons à l’orthographe et à la qualité de la syntaxe ; nous cherchons également des chroniqueurs qui ne se limitent pas à résumer l’histoire mais qui procèdent à une analyse plus poussée sur la structure de l’intrigue, la construction des personnages, les incohérences éventuelles, etc. Nous avons, bien évidemment, d’autres critères. Le principal étant que nous vérifions que les chroniqueurs lisent déjà des autoédités, et qu’ils ne publient pas uniquement des avis positifs, et/ou des avis positifs de services presse ou d’auteurs amis.

Julie : Lors des candidatures (celles du prix 2020 sont en cours) on pose certaines questions et on demande les liens des réseaux sur lesquels les avis sont partagés. Cela nous permet de consulter le profil, de lire les avis du futur juré. Nous cherchons en priorité de vrais avis et non des résumés. Les nuances, avec des avis différents et non sur la même trame, avec un scan de ce qui fait un livre : l’intrigue, la construction, les personnages, leur psychologie… Tout ce qui fait que cela peut donner envie ou pas.

Comment est-ce qu'un prix littéraire modifie les relations entre blogueurs littéraires ?

Virginie : Mon côté utopique me pousse à penser que le Prix des Auteurs Inconnus, au-delà de son aspect marketing pour les indépendants, est une aventure humaine. J’ai personnellement dû revoir à la baisse mon implication cette année pour des raisons professionnelles et je n’ai presque pas participé à cette session. Mais je sais que les chroniqueurs se soutiennent, se suivent, et échangent entre eux. Certains nous suivent depuis le début, d’autres nous rejoindront en janvier, et c’est un partage incroyable entre passionnés. Au-delà des relations entre blogueurs littéraires, ce sont les relations entre êtres humains liés par une même passion que forge le PAI.

C’est un bonheur de voir l’implication de chacun(e)s surtout en cette période un peu bizarre et compliquée. Nous avons au sein du jury du personnel soignant, nous avons également des personnes atteintes de maladie grave. Ce sont les plus impliqués. Je ne peux vous dire à quel point leur participation au petit prix littéraire que j’ai imaginé il y a 3 ans me touche.

Julie : Les relations entre blogueurs sont parfois les mêmes que celles dans la vie… Certains blogueurs aiment être mis sous les projecteurs… Mais, je ne sais pas si c’est dû à notre personnalité, je dois dire qu’au sein du prix, c’est avant tout l’aventure humaine qui nous unit. On tient beaucoup à ça.

L'avenir du PAI

Quelles évolutions envisagez-vous pour le PAI ?

Virginie : Comme dit plus haut, j’ai plein d’idées pour le développer. Des appels à texte, une section nouvelle, une section poésie, une remise de prix physique, et plein d’autres choses. Mais tout mettre en place demande beaucoup de temps, et parfois d’argent. De par ma volonté de garder une indépendance totale, je refuse les partenariats de maison d’édition qui nous ont déjà été proposés. Je suis personnellement contre les cagnottes participatives, même si, cette année, nous avons dû nous y résoudre afin de financer les frais liés à l’hébergement du site internet et du forum privé.

Nous réfléchissons avec Julie, mais aussi avec Edwige et Marceline, qui nous ont rejointes cette année, à des solutions qui nous permettraient de faire évoluer le PAI à moindre coût. Si un jour, le PAI pouvait devenir une référence de qualité pour les autoédités, un phare permettant aux lecteurs de trouver un chemin différent pour passer un bon moment perdu au sein de quelques pages, alors, j’aurais atteint mon objectif.

Julie : Des idées il y en a et nous réfléchissons en coulisse sur certaines choses. Mais le prix, s’il veut évoluer, il lui faut plus de moyens financiers et même si Virginie est contre la cagnotte participative, je ne suis pas contre l’idée d’une tirelire de soutien au prix. Nous ne pouvons tout financer sur nos fonds personnels, donc nous sommes limités. Notre investissement personnel est bénévole, et faire du prix une référence pour les autoédités est notre but ultime.

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