4ème de couverture :
Vous est-il déjà arrivé de vous réveiller avec cette sensation de déjà-vu ? Sauriez-vous faire la différence entre le vrai et le faux ? Avez-vous une confiance absolue en vos proches ? Nick semble mener une vie tranquille, entouré de sa femme et de ses voisins. Pourtant, le jour où des amis de longue date arrivent, son existence tout entière va basculer dans l’étrange et l’impensable. Réalité ? Psychose ? Quelle preuve avez-vous finalement de votre réalité ?
Auteur : Noël Boudou – Editeur : Editions Taurnada – 230 pages – Genre : thriller psychologique
Avis membres du jury :
Pour moi, ce livre est la pure démonstration de l’expression « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ! »
En effet, en relisant mes notes prises à la lecture des 10 premières pages pour la pré-sélection, j’avais noté :
Houla ! Quel bazar dans cet esprit torturé ! Je ne peux pas dire que je sois emballée par cette lecture. C’est pourtant très fluide, facile à lire et ça titille ma curiosité, mais il y a une grossièreté sous-jacente qui n’est pas du tout ma tasse de thé.
C’est un non pour moiComme quoi nous ne sommes pas toutes d’accord dans le jury puisqu’il a tout de même été sélectionné !Et c’est tant mieux, car maintenant que j’ai lu l’ensemble, j’ai fait un virage à 180°.
Et une fois n’est pas coutume, j’ai adoré ma lecture.
Prenante, haletante, oppressante, elle n’aura duré que quelques heures.
Des heures anxiogènes à se demander dans quelle direction nous menait l’auteur et s’il allait continuer à jouer avec mes nerfs encore longtemps.
J’ai lu ce livre comme on vit un bad trip. Chaque info se contredisant, des retours en arrière répétitifs, des moments de soulagement, d’autres d’angoisse et même parfois quelques moments où les yeux regardaient le plafond en me disant : SERIOUSLY?
Tout comme Nick Power, je me demandais où tout cela allait me mener et pour l’originalité et l’additivité que ce livre a opéré sur moi, je ne peux que saluer l’auteur.
J’ai suivi Nick jusqu’au bout. Je lui ai tenu la main, je l’ai rassuré, je l’ai secoué, je l’ai engueulé, je lui ai pardonné. Une lecture qui fut pour moi un véritable coup de cœur. Noir. Très noir.
Cette histoire est fascinante à plus d’un titre ! Elle foisonne de petits détails, de maux, de choses graves et pourtant tellement dingues que je suis une véritable addicte à « Benzos » ! Encore une fois, je n’ai pas les mots adéquats, certainement pour vous dire à quel point j’ai aimé ce livre. A quel point j’ai stressé aux réveils de Nick, combien de fois je me suis dit « Ah non, ce n’est pas vrai, ça recommence » parce que j’avais mal pour lui. Parce que ce personnage, il est devenu un semblable, proche. Très proche.Trop ?
C’est déroutant. C’est percutant, ça fait mal, on est mal… à l’aise. Tout comme lui, l’auteur nous manipule. C’est à devenir fou ! Nous sommes pris au piège. L’addiction du protagoniste nous enferme dans un cercle vicieux. Une question vient alors à l’esprit : comment sortir de cet enfer ?
J’avais donc énormément d’a priori en le commençant, et contre toute attente, j’ai été agréablement surprise.
Même si j’avais une idée du pourquoi du comment lors de ma lecture je me suis laissée entrainée par la tension que l’auteur réussi à insuffler dans son écriture.
Noel Boudou nous parle de l’addiction, des effets sur soi et les autres de celle-ci. Un bien beau roman noir.
Je ne suis pas passée loin du coup de cœur tellement cette intrigue est parfaitement travaillée et maîtrisée, néanmoins, le retournement de situation et la révélation finale sont plutôt convenus et je m’y attendais déjà depuis quelques dizaines de pages, à cause d’indices un peu trop « gros »…
Les scènes sont détaillées et décrites à la perfection, j’avais l’impression d’y être.
Le sujet principal est vraiment bien, et il ne dit que la stricte vérité sur beaucoup de choses.
La magie littéraire n’a pas fonctionné chez moi, je n’ai pas la prétention non plus de vouloir ré écrire le livre. J’ai juste été déçue alors que les premiers pages me présageaient une belle lecture. Juste j’exprime mon avis tout à fait personnel.
Découvrir cette plume m’a tout de même donné envie de ne pas me limiter à cette lecture, je lirai de nouveau l’auteur.
La plume de l’auteur peut-être violente, agressive, mais également sensible, tout cela pour vous dire qu’elle est terriblement prenante et retranscrit bien les émotions du personnage qui est gravement perturbé cause de son addiction aux somnifères.
Mes Chroniques Littéraires – Le blog d une passionnée de lecture
La construction en aller-retour permanent telle une spirale infernale est intéressante mais à la longue ça devient un peu répétitif. J’avoue qu’aux deux tiers du roman je commençais à m’ennuyer et à avoir envie d’un peu de changement dans la trame narrative. Le sempiternel délire, somnifère, alcool, joint était un point de départ sympa mais qui finit par lasser.
C’est d’autant plus décevant que je trouve la fin trop prévisible.Une lecture en demi-teinte pour moi donc. On a un point de départ intéressant, un suspense et une tension croissante mais le soufflé finit par retomber et me laisse sur ma faim au final.
Cette ambiance pesante de revivre inlassablement la même journée, mais pas de la même façon, va faire sombrer Nick dans une angoisse paranoïaque. J’ai adoré lire ce thriller. Totalement happée par l’histoire irréelle de Nick, son addiction devient vite celle du lecteur, j’ai ingurgité les pages comme il gobe ses anxiolytiques. Imparable.
Autant le dire d’emblée, ce thriller a été un véritable coup de cœur. Il m’a torturé les méninges comme il y a longtemps que cela ne s’était pas produit avec une de mes lectures. Surtout, si vous débutez la lecture de cette pépite, arrêtez tout, ne prévoyez rien, il est très difficile de le lâcher tant on peut le qualifier de page turner.Ma Voix Au Chapitre
Je l’avoue, j’ai vraiment du mal à écrire cette chronique, partagée que je suis entre des éléments que j’ai adorés dans le roman, et d’autres qui m’ont vraiment agacée. J’ai adoré le style d’écriture, qui nous donne réellement le sentiment d’être dans la tête et dans la vie de cet homme en perdition, qui aurait tout pour être heureux mais que l’impossibilité de dormir rend prêt à toutes les dérives addictives, à toutes les extrémités peut-être. On est avec lui, on ressent sa frustration, ses angoisses, sa descente aux enfers. On a envie de de l’aider, de lui prendre la main, de lui dire « stop, arrête ! », d’envoyer valser ces pilules qu’il a disséminées partout dans la maison.Des mots sur une page
Voilà, je reconnais que l’histoire n’est pas mal du tout, mais cela s’arrêterait là s’il n’y avait le style. Car ce qui fait la grande force de ce roman, à mon humble avis, c’est la forme ! C’est ce qui m’a sauté aux yeux et convaincue immédiatement à la lecture de l’extrait. Une plume brute, dure, sans fioritures, très crue parfois, mais extrêmement percutante. J’avoue que ce n’est habituellement pas vraiment ma tasse de thé, je suis plus souvent conquise par de belles phrases bien tournées et un registre de langage plus élevé, mais là je reconnais volontiers qu’il sert les propos délivrés et surtout, surtout, qu’il leur donne une force peu commune et confère à l’histoire une qualité indéniable de réalisme. On sent que c’est écrit avec les tripes, et toute la puissance vient de là.Sophie, du blog : Beltane lit en secret
On tourne les pages aussi vite que Nick prend ses cachetons, et nous aussi on est « en manque », on veut savoir ce qui se trame, ce qui est vrai ou non. C’est presque la bave aux lèvres et le regard hypnotisé par la plume de l’auteur qu’on dévore ce roman jusqu’à se sentir rassasié, c’est-à-dire pas à avant la dernière ligne.Claire Stories 1, 2, 3 !
L’histoire a une particularité répétitive. Très rapidement, tout autour de Nick suscite le trouble. Le thriller prend des tournures quasi malsaines, menaçantes. L’ivresse du personnage gagne le lecteurNigraFolia
C’est bien écrit, l’auteur évite les écueils du roman noir et des thrillers; un scénario convenu et des phrases courtes, des twists nombreux… Rien de tout cela ici. C’est plutôt lent, on plonge vraiment dans la tête (ou ce qu’il en reste) du narrateur.Un café, un bon livre
Quand on plonge dans Benzos, on plonge dans un univers particulier. Dans un monde où réalité et imagination se mélangent. Quand on plonge dans Benzos, soit on lutte avec Nick et on ressent sa douleur, soit on s’en détache et on ne peut vivre ce roman. Pour ma part, j’ai ressenti sa douleur… Et vous, plongerez vous dans son univers ?Quand Ophé Lit
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