Interview : Vincent Portugal

Vincent Portugal concourt avec « Fabuleux Nectar» dans la catégorie Imaginaire

Pourriez-vous expliquer à nos lecteurs votre univers pour leur donner envie de vous découvrir ?

Fabuleux Nectar est une histoire indépendante dans un univers où la magie, la poésie et le parfum des légendes sont indissociables. Cet univers est celui de ma saga Le Souffle des Dieux où la magie est omniprésente. Il suffit d’un peu d’imagination pour invoquer un sortilège, que l’on souhaite chauffer un verre d’eau ou voyager à travers le monde grâce aux rivières de vif-argent. Toute une civilisation s’est développée autour des cristaux et des talismans qui utilisent la magie de six Astres flamboyants, des boules de magie qui planent dans le ciel et grandissent à chaque invocation.

Fabuleux Nectar illustre un conflit politique, économique et magique. C’est l’histoire d’un célèbre alchimiste, Misha, et d’une princesse captive, Séléna, qui n’a que sa ruse et son intelligence pour améliorer sa situation… Ses manigances se teintent de mystère, de magie, et d’une alchimie fabuleuse qui pourrait changer le destin du royaume.

Dans la vie vous êtes ingénieur, comment arrivez-vous à concilier une vie « terre à terre » avec votre plume à l’imagination fertile ?

Je ne quitte jamais vraiment cet univers 🙂 C’est la magie de l’écriture et de la lecture des romans fantasy… Mes pensées voyagent sans cesse entre le monde réel et celui de mes livres. La frontière est très mince.
De façon concrète, depuis un an, j’ai la chance de pouvoir consacrer une journée par semaine à ma passion pour l’écriture. Je réserve également des week-ends et des semaines de vacances pour me plonger à 100% dans l’écriture et la gestion éditoriale.

Votre amour des belles lettres transparaît dans votre livre, comment vous est venue cette passion ?

J’ai toujours aimé la lecture, en particulier la mythologie, les contes et les légendes. La fantasy est venue naturellement par la suite… J’aime beaucoup la littérature, la poésie et la beauté de la langue française.

J’ai commencé à écrire à 16 ans, après un voyage en Andalousie qui m’a complètement ensorcelé. J’ai vu des merveilles qui ont bouleversé mon imagination. Le palais de l’Alhambra et ses jardins ont eu un effet « déclencheur ». J’ai griffonné sur un cahier le début d’une histoire… et je n’ai pas pu lâcher mon crayon depuis.

Sous ses airs « enfantin », Fabuleux Nectar est un certain reflet de notre société. Comment s’est faite la construction de votre univers ?

J’ai rêvé de l’histoire de Fabuleux Nectar en 2015, mais l’univers du Souffle des Dieux était déjà construit depuis une dizaine d’années. C’est pour cette raison qu’on retrouve autant de détails dans ce roman. J’ai construit cet univers de façon cohérente, avec une économie de la magie qui remplace l’usage de l’énergie dans le monde réel (un biais de ma formation d’ingénieur ?). On retrouve donc ses repères quand on plonge dans cet univers, qui appartient volontairement au genre du « merveilleux », même s’il s’adresse à un public adulte : pas de violence, mais beaucoup d’intrigues et de détails !

Qu’avez-vous envie de transmettre à vos lecteurs ?

Je veux montrer que la fantasy ne se résume pas aux combats d’épées et aux récits de guerre. L’imagination est une porte ouverte vers de nombreux possibles. J’espère montrer que l’intérêt de la littérature se situe dans la qualité des intrigues, la psychologie des personnages et la découverte de mondes imaginaires. J’espère faire rêver et voyager mes lecteurs !

Comment se sont imposés vos personnages ? Certains sont-ils des références personnelles ?

En toute sincérité, je n’ai aucune idée de la façon dont m’apparaissent les personnages de mes romans… Ils sont tous fictifs : aucun n’a de lien avec des personnes réelles. Par exemple, l’alchimiste Misha m’est apparu tout de suite quand j’ai imaginé Fabuleux Nectar après une soirée de mariage bien arrosée (le penchant de Misha pour les bons vins était évidemment fort à propos…). Bien sûr, je ne peux cacher mon goût pour certains traits de caractère, comme l’intelligence, l’acidité et la répartie des femmes de pouvoir, comme pour la reine Sofia ou la princesse Séléna.

Quelles sont vos références en matière de littérature ?

Je lis énormément, principalement de la fantasy. Je pourrais citer comme « maîtres » Robin Hobb, Orson Scott Card, Terry Goodkind, Guy Gavriel Kay, Alexandre Malagoli, Fiona McIntosh… pour n’en citer que quelques-uns. En dehors des livres, la musique et l’opéra sont aussi de grandes sources d’inspiration, car il faut avoir le sens du spectacle pour écrire de la fantasy !

Que représente pour vous le Prix des Auteurs Inconnus et pourquoi avoir eu envie de mettre votre livre en concurrence avec d’autres auteurs ?

Cette participation au Prix des Auteurs Inconnus est l’opportunité de  donner  une  meilleure  visibilité  à un univers qui me tient à cœur, mais aussi d’assumer et de défendre l’autoédition, trop souvent décriée, alors qu’il s’agit simplement d’un modèle économique différent de l’édition classique.

J’étais auparavant dans une petite maison d’éditions, jusqu’à sa fermeture, ce qui m’a poussé à me lancer dans l’autoédition. Je suis scandalisé de constater et de subir la discrimination dont font l’objet les auteurs-éditeurs. Par exemple, parmi la centaine de prix littéraires qui existent en France, je n’en ai vu que deux qui acceptaient l’inscription des auto-éditeurs, en particulier le Prix des Auteurs Inconnus. J’espère que ces initiatives vont faire changer les choses !

Comment envisagez-vous la suite en tant qu’auteur ?

J’ai un grand nombre d’idées et de projets littéraires. Je ne manque pas d’imagination… J’ai donc de belles années d’écriture devant moi ! Le chemin éditorial se fera en fonction des rencontres et des opportunités…

Je continuerai mon métier d’ingénieur en parallèle, car il m’apporte d’autres formes de plaisir et d’accomplissement. J’ai un métier qui a du sens, dont je suis fier, et qui me permet de rencontrer de très belles personnes.

Que diriez-vous à des lecteurs, pour leur donner envie de vous lire ?

A eux de voir s’ils sont intrigués par la rencontre improbable d’un alchimiste et d’une princesse captive mais extrêmement rusée ! Il faut aimer la magie et le mystère. Je peux leur garantir qu’ils se feront piéger jusqu’à la toute fin de l’histoire.

Vous finalisez actuellement le 3ème tome du « Souffle des Dieux », pourriez-vous donner quelques informations à nos lecteurs ?

Le 3ème tome de la série Le Souffle des Dieux sortira début juin 2018. Le titre et la couverture seront bientôt dévoilés 🙂 La série comptera 5 tomes.

1 réflexion sur “Interview : Vincent Portugal”

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