Interview : Amélie de Lima

Amélie de Lima concourt avec « Le Silence des Aveux » dans la catégorie Premier Roman

 Vous êtes originaire de Lille, vous vivez à Barcelone, et vous portez le nom de la capitale du Pérou. Avez-vous l’âme d’une voyageuse ?

J’ai beaucoup voyagé et j’ai vécu dans pas mal d’endroits différents. C’est une véritable passion pour moi. Peut-être que ça vient de mes origines étrangères, mère espagnole et père portugais (d’où mon nom de famille qui est bien mon vrai nom 🙂 )

Vous écrivez depuis toute petite. Quel a été le déclic qui vous a décidé à publier votre premier roman ?

Le déclic a été lors de mon année à Casablanca, au Maroc. J’ai commencé à écrire Le Silence des Aveux et je le faisais lire chapitre par chapitre à travers un blog que j’avais à l’époque. Un mélange de voyages, mode et écriture. Puis, j’ai décidé de m’y mettre sérieusement, d’écrire un « vrai » roman et de me lancer en auto-édition (en pensant sincèrement que personne ne le lirait…)

« Le silence des aveux » se déroule à Lille. Votre second roman se passe entre Lille et la Belgique. Pensez-vous toujours ancrer vos intrigues dans votre région d’origine ?

Oui, Lille est ma ville d’origine et la Belgique, ma seconde maison finalement. En vivant à Lille, on passe beaucoup de temps en Belgique. Quel lillois n’a jamais été faire un tour à Tournai un dimanche après-midi ? Alors oui, cette ville m’inspire, c’est la mienne et je compte bien la garder dans mes romans 🙂

Vous avez publié vos deux romans en autoédition. Est-ce un choix ou une obligation ? Aviez-vous proposé votre roman en édition traditionnelle ?

J’ai publié en auto-édition par choix. Le silence des aveux, je l’ai écrit en pensant qu’il ne serait lu que par mes amis et ma famille. Je n’ai jamais eu la prétention d’être éditée car j’ai un vilain défaut, je doute toujours de moi et de ce que j’écris. J’ai commencé à envoyer Le silence des aveux à 3 ou 4 maisons d’éditions mais très récemment et pour ce qui est de Voix Nocturnes, à personne.

Qu’est-ce qui vous a poussé à proposer votre roman au Prix des Auteurs Inconnus ?

Je me suis inscrite au Prix des Auteurs Inconnus car il s’agissait d’un nouveau projet qui m’a particulièrement plu. J’ai beaucoup aimé le principe des chroniques et l’organisation du prix.

Vos deux romans sont des thrillers psychologiques. Avez-vous fait des recherches en criminologie et en procédures policières ?

Oui, le travail de recherches est le plus long mais surtout le plus intéressant lors de l’écriture d’un roman. J’ai eu la chance d’être aidée par une criminologue à Barcelone, je n’ai pas hésité à frapper aux portes des hôpitaux psychiatriques et il faut le dire, je suis passionnée par la psychologie des personnages, par les troubles de l’enfance et l’impact qu’ils ont sur notre vie d’adulte. Alors oui, je passe beaucoup, beaucoup de temps à faire des recherches et j’adore ça !

Il y a quelques semaines, vous avez, avec d’autres auteurs indépendants, loué un stand à Livre Paris. Stand devant lequel il y avait souvent foule. Que pensez-vous de l’essor de l’autoédition en France ?

Je pense que l’auto-édition est un très bon moyen de se faire connaître par nos lecteurs. Elle nous permet d’avoir un contact plus direct, plus réel. On tisse de vrais liens, sans fioritures. C’est un excellent moyen de comprendre les attentes des lecteurs, car ils nous en parlent directement par message ou par mail, nous donnent des conseils, des points de vue différents…bref, l’auto-édition c’est pour moi avant tout, l’opportunité de s’ouvrir aux autres, de se dévoiler à travers nos écrits, sans passer par un intermédiaire. L’essor de l’auto-édition en France marque l’envie et la passion des français(es) pour la lecture et l’écriture et surtout, le fait maison, le self-service, sans attente, sans longues journées à se ronger les ongles, redoutant les lettres de refus…

Comptez vous traduire vos romans et viser le marché espagnol ?

On m’a déjà proposé de traduire Le silence des aveux en roumain mais je pense que la traduction espagnole est pour moi plus à l’ordre du jour.

Vous avez écrit une pièce de théâtre pendant votre adolescence. Est-ce que vos lecteurs peuvent s’attendre à vous retrouver dans ce registre prochainement ?

Une pièce de théâtre dans mon genre de prédilection, pourquoi pas ?

Avez-vous d’autres projets littéraires ?

Oui, le second volet de Le silence des aveux sortira durant l’été 2018. Une nouvelle affaire dirigée par Véronique De Smet, entre Lille et la Belgique, une fois de plus.

 


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